Claude Azéma : « l’organisation est parfaite » pour ces championnats du monde au Bénin

Claude Azéma n’est autre que le président de la fédération internationale de pétanque et jeu provençal, FIPJP, garant des règles du jeu et des championnats internationaux. Avant ce poste, il fut président de la FFPJP. Dans cet interview à suivre, il donne son avis sur les championnats du monde au Bénin après deux jours de compétitions, et avant les finales de ces championnats dit « secondaires » par le président lui même.

Vidéo de l’émission Le Mag, contenant l’interview du président Monsieur Claude Azéma

Organisation à la hauteur

Cela va parfaitement bien, tout se passe bien ici, donc on ne peut que être satisfait et heureux.

Le journaliste demande alors ce qu’il pense de l’organisation.

Oui, bien sûre, l’organisation est parfaite. Il y a rien à dire depuis qu’on est arrivé. […] le site est aménagé d’une façon extraordinaire, je l’avais vu il y a quatre mois, je ne le reconnais plus. Vraiment, ça été un travail superbe.

Claude Azéma, FIPJP

8 nouveaux pays qui présentent une féminine


Le journaliste évoque le fait que le Bénin présente pour la première fois une équipe féminine aux championnats du monde.

Tous les pays de la zone n’avaient pas de féminines venues aux championnats du monde. On ne les a jamais vu. Une fois on a vu une sénégalaise, c’est tout. Alors que là, il y a huit pays des environs qui ont présenté des féminines, et qui tout de suite sont, pas de très haut niveau, mais sont de bon niveau et font honneur à leur pays. […] , c’est super.

Claude Azéma, FIPJP

Le journaliste évoque alors Marcel Bio qui serait « un des meilleurs tireurs au monde » ? Que pensez vous du Bénin ?

Marcel, je l’ai découvert aux championnats du monde à Madagascar, une équipe de Bénin qui avait battu la France en demi-finale. […] c’est un garçon charmant, pas très causant mais très adorable et très respectueux de tout le monde […].

Claude Azéma, FIPJP

Quelles sont ses équipes qui tiennent leur place ?

Les équipes d’Afrique de l’ouest sont d’un très haut niveau […]

Claude Azéma, FIPJP

Dylan a eu deux chances : un don et des parents extraordinaires

Le journaliste évoque la doublette Espagne / France, puis évoque Dylan Rocher.

Dylan a eu une double chance par la nature : celui d’avoir ce don pour la pétanque et d’avoir des parents extraordinaires […] c’est un garçon qui est adorable, gentil comme tout, convivial, qui est très fair play…

Claude Azéma, FIPJP

Un public qui anime le jeu, je suis favorable !

Le journaliste évoque la culture béninoise, et l’ambiance des béninois qui mettent le feu.

Moi, j’adore. […] je pense que les spectateurs doivent participer au jeu, quand c’est dans la correction bien sure. […] Je ne suis pas forcément favorable à un public qui se taise à chaque phase de jeu. […] qu’il participe et qu’il anime le jeu […] c’est très bien.

Claude Azéma, FIPJP

Retrouvez l’intégralité de ses intervention au court de l’émission ci-dessus.

Pour ma part, j’ai trouvé cet interview riche d’enseignement, que je vous encourage à écouter en entier. C’est important de faire ces championnats aussi sur le continent africain, a fortiori dans un pays qui vit la pétanque avec passion, quelque soit son expérience en matière de pétanque. Sans cela, nous ferions des championnats du monde entre nous, mais pour être de beaux champions du monde, nous avons besoin que le monde soit représenté. Certes, il manque des nations européennes au Bénin, mais nous savons que c’est plus la proximité du championnat d’Europe plus que le lieu qui explique ces désistements. La pétanque française, elle, a suffisamment de ressources financières et humaines pour faire les deux championnats en conservant ses chances de victoires aussi bien mondiales qu’européennes.

Et sur l’ambiance, je rejoins également Monsieur Claude Azéma, c’est tellement beau de voir un public qui vit les parties et réagit, encourage. Evidemment, il fait cet interview avant les finales disputées mardi. Tant qu’il n’y a personne qui hurle pendant que le joueur est au rond, je suis aussi pour ces encouragements. La forme, elle, et bien cela fait partie du folklore dont il faut s’accommoder lorsqu’on est loin de ses bases. Il y a un juste milieu à trouver. Un peu comme feu la coupe Davis au tennis.

Si vous souhaitez commenter, les commentaires sont ouverts, mais dans le respect des Béninois, et des autres personnes qui commentent.

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